L’Amérique latine vient de traverser une véritable « décennie d’or » au cours de laquelle sa situation politique, économique et sociale s’est transformée : le revenu par habitant a progressé (passant, entre 2002 et 2012, de 9000 à 15000 USD, en parité de pouvoir d’achat, selon le FMI), la pauvreté et l’extrême-pauvreté ont fortement reculé (passant respectivement de 44% de la population à 28%, et de 19% à 11%, entre 2002 et 2012 selon la CEPAL), une classe moyenne a émergé. Aussi, les pays latino-américains ont réussi à mettre en place leurs outils de financement (émissions obligataires, émergence de banques locales et diversification des partenariats financiers)…
Les banques de développement y sont toujours présentes. Certaines, comme l’AFD, ont même démarré leurs activités au cours de cette période très prospère. Pourquoi l’Amérique latine a-t-elle toujours recours à ces financements? Que financent ces banques de développement ? Ont-elles un impact sur les trajectoires de croissance des pays latino-américains ? Avec la baisse du cours des matières premières, les banques de développement auront-elles, à nouveau, un rôle contracyclique à jouer dans les prochaines années?
|
No hay comentarios:
Publicar un comentario